jeudi, juin 30, 2005

Le joujou (absolument impossible) du week-end

Bon courage à tous ceux qui se frotteront à ce joujou !

lundi, juin 27, 2005

Goûter-ciné

C'est l'heure du goûter.
Et c'est la fête du ciné.
Je vais aller voir de bien jolies images,
Et à la confiserie, faire des ravages...
(via Bleu Blanc Blog)

samedi, juin 25, 2005

Le joujou (impossible) du week-end

Le premier qui arrive à faire gagner les rouges aura toute mon admiration. Avec moi, ce sont les bleus qui gagnent toujours. Si seulement il pouvait en être ainsi aux Etats-Unis...

mercredi, juin 22, 2005

Le mystère de la création

Les voies de la reproduction sont parfois impénétrables. La preuve... (via Waxy)

lundi, juin 20, 2005

Le wikitorial, aussitôt né, aussitôt mort ?

L'édito de votre canard favori ne vous plaît pas ? Réécrivez-le ! C'est ce que propose le site du LA Times : un édito en wiki, dont voici le premier... et le dernier ? Ya encore du boulot pour "la démocratie wiki"...

Le référendum continue à faire des dégâts

Heureusement que l'agent spécial Airhole est là ! Il a 100 jours pour nous donner envie d'y croire, faire adopter le traité constitutionnel, faire revenir Zidane et sauver l'Euro 2008... (Via Aeiou)

dimanche, juin 19, 2005

Le joujou (tamponné) du week-end

Quand j'étais petit, je n'aimais pas les autos tamponneuses. Probablement parce j'arrivais jamais à aller où je voulais. Je faisais le bonheur de tous les grands couillons boutonneux qui cherchaient à prouver leur virilité en venant me percuter avec toute leur hargne d'ados frustrés. Et puis, je n'ai jamais bien compris l'intérêt de cette attraction. Avec une baballe, c'est tout de suite plus marrant, même si c'est toujours aussi con.

jeudi, juin 16, 2005

Le plombier polonais se recycle dans le tourisme

L'office du tourisme polonais redore le blason de la corporation plombière de son pays, bien amoché durant la campagne référendaire. En espérant que sa belle physionomie réconciliera mes lectrices nonistes (et lecteurs aussi d'ailleurs) avec l'Europe... (Vu sur Libé.fr)

mercredi, juin 15, 2005

Le rire comme arme de destruction massive

Pour ceux qui n'ont pas eu la chance, comme moi, de voir la retransmission de la conférence de presse de Florence Aubenas à la télévision, je vous recommande vivement de la regarder. C'est un peu long, mais c'est une véritable leçon de vie qu'elle nous donne là. Ca fait un peu con ce genre de phrases stéréotypées. Je n'aime pas les lire et encore moins les écrire. Mais là, je dois avouer que la Florence m'a littéralement scotché à mon fauteuil.

Après avoir été détenue cinq mois durant dans des conditions dignes des pires camps de prisonniers, après avoir croupi dans une cave sans lumière et insalubre de 4 mètres sur 2 et de 1,5 mètre de haut, les yeux bandés et les mains attachées, après avoir été tenue au silence sous peine d'être battue (et elle le fut... alors qu'elle n'avait même pas parlé), après tout cela, elle raconte avec un humour stupéfiant tout ce qu'elle a enduré. Et si son regard ne se troublait pas par moments, on aurait presque l'impression qu'elle nous raconte des vacances un peu foirées chez l'habitant, au fin fond de la campagne irakienne...
"Je vais raconter un truc, j'espère qu'Hussein ne m'en voudra pas, dans un sachet, il y avait ma montre et mes boucles d'oreilles, et dans l'autre il la bague d'Hussein et sa montre.
Hussein me dit : «Florence, tu dois leur laisser un cadeau, c'est la tradition». Je lui dis: «Je ne veux pas le savoir, moi c'est la première fois». Il y avait deux gardiens , Hussein me dit qu'il avait laissé sa bague à l'un et sa montre à l'autre, que je peux faire le contraire. Je dis «non». Il insiste. Je me dis que peut-être que ça voulait dire autre chose, on ne sait jamais. Ils ont compté l'argent, il y avait 180 dollars dans le porte monnaie. Hussein dit : «Laisse-leur au moins l'argent.» J'ai dit: «ça fait cher!» (rires). L'hôtellerie ne valait pas ça! Il insistait tellement, j'ai fini par donner les billets. Le type les a pris, ils se sont parlés, puis ils me les ont rendus, je n'ai pas insisté. Je l'ai remis dans mon sac." (Extrait du verbatim dans Libé)

Et encore, ce n'est rien comparé au ridicule de certaines situations que Florence Aubenas raconte. Là encore, son récit nous donne l'impression d'être dans un film italien des années 50, ou dans un néo-polar américain des années 90, tant ses ravisseurs avaient l'air d'une bande de zozos complètement crétins :

"Deux jours plus tard, il est revenu. «Bon, on va refaire une vidéo. Il n'y a toujours rien avec votre ambassade. Je n'y arrive pas. Je ne sais pas comment les faire bouger donc on va faire quelque chose pour essayer de contourner l'ambassade et atteindre directement Chirac: est-ce que vous avez son e-mail ?» (rires)

J'avais pas mon carnet non plus. Il reprend: «Comment on va faire, est ce qu'il y a un parti d'opposition en France ?» J'ai confirmé. «Est-ce qu'ils ont un site internet?» Sincèrement je rigole aujourd'hui, c'est ma façon de faire, mais ça ne m'a pas fait rire beaucoup. Je me disais : «J'en ai pour cinq ans si on en est à l'e-mail de Chirac et au site du parti socialiste.» Aujourd'hui, je préfère en rire, ce n'est pas ce que je faisais à l'époque.

Il m'a dit : «Bon, qu'est qu'il fait ce parti d'opposition? Il se présente aux élections... Bon allez on passe à autre chose. Moi j'ai une idée.»
– Ah bon?
– On va contacter monsieur Julia.»
La j'ai ri, je le confesse.
J'ai dit: «Ah non !»
– On va faire une cassette et sur la vidéo vous allez appeler Monsieur Julia au secours.
– C'est juste pas possible, c'est pas possible je vais me ridiculiser, je vous le dis franchement je vais me ridiculiser, on va dire que je suis folle donc c'est non [je me disais : peut-être qu'il confond]. Monsieur Julia, c'est celui de l'autre enlèvement, celui qui a prolongé les négociations dans l'enlèvement précédent, c'est comme ça qu'on dit les choses.
– Oui.» Là il a éclaté : «Vous êtes un otage nul.
– Ah bon.
– Vous ne comprenez rien à rien.
– Ah bon?
– Justement ce type a été humilié, il va vouloir se venger. Donc il va être très actif pour essayer de vous libérer, ou en tout cas il va nous servir pour savoir ce que fait votre gouvernement et pourquoi ça ne marche pas.
– Ecoutez c'est pas possible, moi je ne peux pas faire ça, c'est ridicule, je le sens pas du tout.»

Maintenant, à la lecture de ce qui s'est passé, c'était des arguments. Mais à cette époque-là, moi accroupie par terre, je me disais non c'est pas possible. Là-dessus a repris ce rituel de la vidéo. Le traducteur était assis, il écrivait le message, toujours un peu le même : «je m'appelle Florence Aubenas, je travaille au journal Libération, je suis malade, je vais mal, s'il vous plaît aidez moi.» je lisais mot à mot, j'apprenais par cœur, mais en tant qu'otage nul, j'avais toujours du mal, alors ils me faisaient reprendre vingt fois : «ça va, vous le faites mal, pleurez mieux.» C'était des répétitions à n'en plus finir, alors il finissait par s'énerver : «Avec vous, c'est impossible, je perds tous mes après-midis, ça met trop de temps.» Donc re-cave" (Extrait du verbatim dans Libé)

Alors quand on lit ça, on a envie de pleurer (et) de rire. Parce qu'on se dit que même si la connerie humaine est toujours plus proche de l'entropie, il y aura toujours des Florence Aubenas pour l'annihiler par un humour aussi dévastateur que salvateur.

lundi, juin 13, 2005

Démocratie 404

Erreur 404 : démocratie introuvable, sur le MSN chinois, moteur de recherche de Microsoft.

vendredi, juin 10, 2005

Le joujou (zombie) du week-end

Putain quelle semaine, entre les patrons qui vous harcèlent, les politiques qui se battent pour chasser sur les terres nauséabondes du FN (voir le commentaire de Torpedo qui dit mot pour mot ce que je n'ai pas le temps de développer ce soir) et la montagne de boulot, je suis un véritable zombie. Heureusement que je vais revoir ma Normandie, ce week-end... Sauce qui peut !

jeudi, juin 09, 2005

Hommage

Imbloglionaute, si tu es fin esthète ou amoureux du bon goût, retourne travailler (ou dormir, c'est selon). Si ce n'est pas ton cas, vérifie que ton patron n'est pas derrière ton dos, et clique sur mes jolis liens. Alors que sort sur nos écrans le dernier né(né) de John Waters (que je vais m'empresser d'aller voir, histoire d'oublier veaux, vaches, patrons...), "Pervert!", un nanar de série Z circule beaucoup sur le net. Tout ça fait penser que Russ Meyer n'est pas vraiment mort.

mardi, juin 07, 2005

While my ukulele gently weeps

De quoi vous coller le sourire pour la journée... Je comprends mieux pourquoi Joann Sfar adore son ukulele. D'ailleurs, je me régale en lisant son dernier carnet-pavé, Caravan. C'est "une source que l'on n'espère jamais tarie, tant il est bon de s'y abreuver un peu chaque soir, juste avant de fermer les yeux, telle une bible païenne sacrément débraillée", comme le dit si bien Emmanuel Alarco (un garçon qui a du style et du chien, même en maillot de bain sur les plages de Nice... Pour les photos, me contacter...) du Petit Bulletin, hebdo culturel lyonnais, gratuit mais de qualité, qui se déguste avec un bon ptit Jésus.
(Via la Blogothèque)

dimanche, juin 05, 2005

Sieste

Je m'en vais faire une chtite sieste, moi... J'espère que je vais faire plein de beaux rêves. Et ça m'évitera de rêvasser au boulot demain. C'est bien dommage, parce que ce Mitchell Rose m'a donné des idées pour animer la vie de bureau... (via Bleu Blanc Blog)

Le joujou (glissant) du week-end

Si vous n'avez pas envie de vous cogner un match de cogneurs ce dimanche après-midi, voici de quoi vous défouler tout en ayant l'air ok (pas terrible celle-là, ça ne me réussit pas les insomnies...).

vendredi, juin 03, 2005

Il va nous manquer...

Finies la "République du bon sens", la "victoire étable pas étable" et la "positive attitude" ! Sniff... Heureusement, il nous reste la fête, et "la fête c'est la vie. Et la vie, c'est ton visage !"
(Merci à Julien pour ce lien plein de sagesse)

jeudi, juin 02, 2005

"Pulp Fiction" à la maison

"Misirlou" (qui est, d'ailleurs, un air de musique klezmer composé par des juifs grecs ou turcs ou les deux, Misirlou, signifiant "L'Egyptienne"), l'air qui fait l'ouverture de "Pulp Fiction" peut aussi se jouer à la maison avec un batteur à oeufs...

mercredi, juin 01, 2005

Villepintourix

Il est trop fort ce Plantu ! Oui, Villepin c'est un barde moderne, un Assurancetourix qui va pouvoir enfin chanter tout son saoul (et vite me saouler par la même occasion). Il n'a d'ailleurs pas attendu d'être Premier ministre pour se lancer dans la chanson (si vous voulez entendre la totalité du morceau de Fleurent-Didier, tapez Villepin dans le Radioblog club). Il faut qu'il se méfie, cependant, de ne pas se faire choper par les copains de Sarkozix...
[Mise à jour : Je vous annonce que Plantu est un lecteur assidu d'Imblogio. Sisi, j'vous assure !]

lundi, mai 30, 2005

Le jeu du ni oui ni non

Devant l'âpreté des réactions et commentaires que ce "nonfranhémassifdéprofondeursdelafrance" occasionne (moi même je dîne avec des amis nonistes et j'ai un peu peur...), je propose une trêve des confiseurs avec un bon vieux jeu : le ni oui ni non. Celui qui perd, doit manger un kouign amann entier ou une choucroute garnie (beurk) s'il a dit oui, et une tête de veau corrézienne ou une mouclade au curry, spécialité de la terre (qui ment pas, mais qui dit oui) du vicomte.
Je commence : "Il fait beau aujourd'hui, n'est-ce pas Monsieur Raffarin ?"

dimanche, mai 29, 2005

Le joujou (électoral) du week-end

Ce week-end, pas de joujou virtuel. Un vrai jeu pour de vrai. Très simple et très beau. Vous choisissez "oui" ou "non" ou rien du tout. Et c'est comme à la fête foraine, à tous les coups on gagne et on fait gagner la démocratie. Quant à l'Europe, je ne saurais vraiment vous dire lequel du "oui" ou du "non" va la faire gagner. Je serais tenté de vous dire que c'est plutôt le "oui", mais sans en être non plus totalement convaincu, tant certains arguments du "non" sont pertinents. J'aurais bien ajouté "mais" sur mon bulletin "oui", ceci dit...
Bon vote et soyez compatissants avec le pov' chien de Plantu... ;-)