Le joujou (pour blogueur) du week-end

Amie blogueuse, ami blogueur, tu en as marre des blogueurs dits influents et tu rêves de te débarrasser de barons de la blogosphère, ce joujou est pour toi !

Nicoshark c'est fini

Frantico (alias Lewis Trondheim alias Chaipaki) a fermé NicoShark (alias Nicolas Sarkozy) du jour au lendemain après le second tour des législatives. Il ne reste que quelques bouffées d'air virtuelles de feu Nicoshark (qui fait un très bon joujou de la semaine...). On pourra aussi se consoler avec les Chicou-Chicou Allstars qui s'éclatent bien au téléphone...

La campagne à vélo

"J’ai rencontré les Husson voilà trois mois dans le cadre d’une émission de radio sur la ville de St-Dizier. Quand j’ai téléphoné à Jacky et avant même que je lui demande le gîte et le couvert, il a gueulé à sa femme : « c’est le p’tit con d’la radio ». On s’aime bien avec Jacky.
(...)
La radio m’a demandé de regarder Nicolas Sarkozy avec mes hôtes ce soir sur TF1. Ce n’est pas au programme de la famille. Jacky me dit : « t’es encore venu pour faire un film ! ». Je lui réponds : «c’est de la radio et heureusement parce qu’avec ta gueule, ton mètre 95 et tes 145 kilos, tu ne rentrerais pas dans le cadre». « T’es jaloux » me rétorque-t-il avec une petite moue. On s’aime bien avec Jacky."

La campagne - présidentielle et non-urbaine - que nous fait vivre Raphaël Krafft, cyclo-reporter indépendant (qui pige pour France Culture), est étonnante et émouvante. Un mélange de dialogues à la Audiard et d'images saisissantes à la Larcenet. Sans diaboliser mais sans enjoliver non plus :

"L’association du ministre candidat et de TF1 rappelle aux Husson le car qui a brûlé voici quelques jours au Mans. L’auteur du crime est un enfant. Jacky voudrait bien le brûler vif "le gamin". Il s’emporte souvent Jacky. Lui, il votera pour « le sanglier » en référence à un tract de Jean-Marie Le Pen sur lequel des collègues avaient dessiné des cornes il y a quelques années."

En 2010, les blogs plus ringards qu'une collection de pin's

La fin des blogs...
envoyé par MicrofilmDansTaChambre

En même temps, la bonne nouvelle c'est que Loïc Le Meur redevient un célèbre inconnu... (via Versac)

Le top 2006 collaboratif

La fin de l'année c'est tout plein de marronniers. Le plus couru sur les audioblogs et webzines musicaux, c'est bien entendu le top album et titres de l'année. Cette année, il est classique chez Pinkushion. Snob sur la Blogothèque. Pléthorique chez Pitchfork (avec plein de mp3 à grapiller sur le top chansons...). De qualité chez Said the gramophone (plein de mp3 aussi !). Classieux chez Soul Sides. Et collaboratif chez Gimmick.

Ce dernier, ainsi que la lecture d'un billet fort intéressant sur Heures creuses, m'a justement donné envie de vous demander, chers lecteurs ou visiteurs du soir, quels sont les titres qui vous ont accompagné lors de cette année 2006, afin que je les reprenne dans la radioblog d'Imbloglio (en colonne de droite).

L'idéal serait que vous m'envoyiez vos suggestions (qu'on limitera à 5 par personne, mais ça peut être moins), accompagnés d'un fichier mp3, par mail à l'adresse suivante : poulosblog@gmail.com. Et si personne n'envoie rien, vous devrez subir mes titres favoris, auxquels j'ajouterai sans doute des merveilles pour guincher lors de la nouvelle année. Vous êtes prévenus...

[Mise à jour : Ca y est, la radioblog est à l'image de votre année et de la mienne. Il y a beaucoup de titres qui ne datent pas de 2006, mais qu'importe ! Si la musique n'a pas de frontiètres, elle n'a pas de date de péremption. Un morceau très ancien peut vous bouleverser et rester au fond de la mémoire, irrémédiablement associé à un moment de la vie. Un top 2006 participatif et sensoriel, en somme...

N'hésitez pas à m'envoyer d'autres suggestions et mp3 manquants. J'ai ajouté à votre liste une douzaine de morceaux qui ont marqué mon 2006 :
1. Abd Al Malik - Gibraltar (parce que c'est tellement bien écrit et que le sample de Nina Simone est terriblement entêtant)
2. Beirut - Postcards from Italy (parce qu'il me rappelle les vacances...)
3. Rosanne Cash (avec son père) - September when it comes (parce qu'elle me rappelle mon grand-père)
4. Clogs - 5/4 (parce que c'est sublime, tout simplement)
5. José Gonzalez - Heartbeats (parce que ma douce l'adore, et moi plus encore)
6. La Maison Tellier - Killing in the Name (parce que c'est la meilleure reprise de l'année)
7. Midlake - Head Home (parce que Midlake, c'est la classe)
8. Gabriel Rios - Broad Daylight (parce que c'est le genre de titre qui vous trote dans la tête toute une année)
9. Sufjan Stevens - Seven Swans (parce que c'est beau à pleurer) et Dear Mr Supercomputer (parce que j'y pense à chaque fois que j'allume mon PC)
10. Kanye West - Jesus Walks (parce que des mystiques comme Mr. West, j'en veux bien davantage)
11. Franck Sinatra - It was a very good year (parce que c'est pas faux...)]

Marly-Gomont, tout le monde connaît, même Jean-Pierre Pernault

Il y a un mois, Marly-Gomont dans l'Aisne, en Picardie, personne ne connaisait, même pas Jean-Pierre Pernault. Grâce à Kamini, dont je vous en avais parlé, et son clip hilarant qui cartonne sur le ouèbe, Marly-Gomont, tout le monde connaît, même Jean-Pierre Pernault.

"NFS, chimie, iono"...

Raphaël Garrigos et Isabelle Roberts ont la plume aussi aiguisée qu'un bistouri. Surtout quand il s'agit de défendre Urgences, la série aux treize saisons que des concurrentes plus jeunes et plus sexies, comme notamment Grey's Anatomy... Mouais, je vais pas me faire des copains, mais c'est vraiment pas terrible, ce Grey's Anatomy. Et je suis pas le seul à le penser :

"Pff, c'est Grey's Gnagnatomy, oui ! Sur fond de plagiat d' Urgences, c'est en réalité du Hélène et les garçons jouent à touche-bistouri. Et vas-y qu'on se fait des bisous en salle de repos, et vas-y qu'on se fait des bisous en salle d'op. Ah ça, pour les bisous, ça y va, mais pour boucher le trou dans le coeur direct avec ses doigts, y a plus personne. " dans Libé de ce week-end

Le hic, c'est que ya plus grand'monde non plus dans Urgences. Alors pour réanimer la série, voilà ce que proposent les plumes de Libé :

"Il est temps d'intervenir. Scénaristes, l'opération est délicate : il faut ponctionner les personnages actuels, greffer les anciens et suturer impeccablement. Pour George Clooney, qui n'a rien de mieux à faire sinon une pub Nespresso (bonjour le loser), c'est les doigts dans le nez. Il suffit de révéler qu'il est l'amant secret de Kerry Weaver laquelle le met au poste de Kovac (descendu par le FBI parce qu'il était en fait une taupe d'Al-Qaeda). Et d'un. Carol refera son apparition histoire de récupérer Ross, et ce en séduisant Weaver. Et de deux. Benton ? Fastoche : au Darfour, Carter rencontre son ex-mentor. Ils tombent fous amoureux l'un de l'autre (franchement, ça leur pendait au nez, non ?), vont se marier en Californie mais leur avion s'écrase à Chicago. Ils sont les seuls passagers indemnes, soignent les blessés, l'ambulance du Cook County arrive et hop ! Benton et Carter sont de retour. Faire revenir Mark Greene d'entre les morts ? De la rigolade. Alors voilà : arrivage massif d'éclopés aux urgences, portes qui claquent, Weaver surgit en pleine salle d'opération où Greene est en train de ballonner un petit chicano. Hein ? Quoi ? Greene est vivant ? Ben oui : en fait, la mort de Greene n'était qu'un mauvais rêve de Weaver, oui, depuis la saison 7. Certes, la manoeuvre scénaristique tient de l'opération à la scie sternale, mais après tout c'est ainsi que Bobby Ewing, dûment réduit à l'état de pop-corn, a retrouvé vie dans Dallas."

PS : Les deux cocos viennent d'ouvrir un bloug que je vous invite chaudement à aller regarder, sans trop zapper.

Loïc Le Meur découvre qu'il est de droite

"Ma rencontre avec Arnaud Montebourg a fini de me convaincre que je ne pourrai jamais être d'accord avec le socialisme", nous dit Loïc Le Meur (via Embruns). Pour les ceusses qui connaissent pas, Loïc Le Meur, cet homme-là, c'est lui (pour copier le ton de l'émission Capital, mon émission préférée du dimanche soir pour rigoler). Comme le dit bien le premier commentateur de ce billet, "le viel adage disant que ceux qui se prétendent "ni de droite, ni de gauche" sont toujours à droite se vérifie une fois de plus..."