"J'assume personnellement une erreur collective."
"Faut-il vraiment ouvrir plus nos frontières alors que nous avons deux millions de chômeurs ?"
"La singularité de Nicolas Sarkozy réside aussi dans sa volonté de réduire au minimum sa part de comédie", selon Catherine Pégard dans Le Monde.
Ya encore du boulot, Catherine !
"David Martinon a autant de charisme qu'un gant de toilette."C'est par cette phrase qui tue que ma chère et tendre a flingué David Martinon, le porte-parole qui n' a réponse à rien, et qui affirmait hier soir dans "Complément d'enquête" (le reportage sur Neuilly, c'est du caviar !) : "Non, Neuilly n'est pas un ghetto de riches"...
"Vous êtes bordés par deux océans. Si le niveau monte, ça vous concerne autant que nous."
"C’était pas tout à fait la question. Mais c’était ma réponse"
"Le pire de tout, c’est que tout ce que je viens de vous dire, c’est très sincère, je le pense, je le crois".
"Je vous écris de Buenos Aires où je suis arrivée vendredi et où j’ai rencontré Cristina Kirchner, candidate favorite de l’élection présidentielle argentine. Ne soyez pas surpris par la graphie de cette petite lettre depuis l’hémisphère sud : je l’ai tapée pour partie sur un clavier espagnol qui ne comporte pas les mêmes signes et, après transfert sur un “azerty” francophone, les corrections laissent certainement à désirer ¡" (in Lettre de Ségolène Royal)Ségolène aurait pas envie d'aller en Colombie, par hasard ?
"Il y a peut-être eu une défaillance au niveau d'un verrou qui a peut-être eu une faiblesse", a nuancé Christine Albanel.(Merci Laulau !)
Allez, c'est la série des perles :
"François Fillon persiste, la polémique continue. Y compris au sein de l'UMP. Lundi matin, plusieurs têtes d'affiche du parti majoritaire ont tenu à se démarquer des propos de François Fillon sur l'état alarmant des finances publiques. Premier à réagir, Jean-Pierre Raffarin, ancien locataire de Martinon, a estimé que le mot de "faillite" était "maladroit" et de surcroît "inexact"."
"Depuis son tour du monde à la voile à contre-courant, qu’elle a bouclé en mars dernier à La Réunion, Maud Fontenoy s’est affichée à plusieurs reprises avec Nicolas Sarkozy. (...) Le 23 août, elle l’a accompagné dans le Finistère, pour les obsèques du martin-pêcheur tué lors de la collision de son bateau avec un cargo kiribatien."Sarko aux funérailles d'un martin-pêcheur, une coquille ? Pas sûr, si l'alcénidé a été violé par un pédophile multi-récidiviste ayant voté Royal dès le premier tour... Avec notre président hyperactif, comme on sait, tout est possible.
"Le drame de l'Afrique, c'est que l'homme africain n'est pas assez entré dans l'histoire. Le paysan africain, qui depuis des millénaires, vit avec les saisons, dont l'idéal de vie est d'être en harmonie avec la nature, ne connaît que l'éternel recommencement du temps rythmé par la répétition sans fin des mêmes gestes et des mêmes paroles. Dans cet imaginaire où tout recommence toujours, il n'y a de place ni pour l'aventure humaine, ni pour l'idée de progrès. Dans cet univers où la nature commande tout, l'homme échappe à l'angoisse de l'histoire qui tenaille l'homme moderne mais l'homme reste immobile au milieu d'un ordre immuable où tout semble être écrit d'avance. Jamais l'homme ne s'élance vers l'avenir. Jamais il ne lui vient à l'idée de sortir de la répétition pour s'inventer un destin."A Dakar, Sarkozy s'est pris pour Noiret dans Coup de torchon, à fabuler sur l'Afrique et les Africains. Près de trois ans après Chirac et ses Africains, "joyeux par nature", il faudrait quand même que les "nègres" (au sens littéraire) de nos présidents de la République cessent leurs discours rythmés "par la répétition sans fin des mêmes" clichés néo-colonialistes. Enfin, je dis ça je me répète aussi...
"Le 12e n'est pas un arrondissement que je connais particulièrement, même si j'ai eu l'occasion de le parcourir en rollers."
"Vincent Bolloré est un des grands industriels français. Il n'a jamais travaillé avec l'Etat. Il fait honneur à l'économie française. Je souhaite pour l'économie française beaucoup de Vincent Bolloré, de Martin Bouygues, de Bernard Arnault, de François Pinault, c'est-à-dire des hommes qui sont capables d'investir pour créer des emplois". (dans Latribune.fr)
Une phrase qui tue de Pascoule :
"Sarkozy, on l'a jusqu'à nos quarante ans."Sarkozy c'est aussi ça : un méchant coup de vieux...
"Soulagé, la mémoire épurée, il peut s'avancer vers l'avenir efficace et proclamer : "Mai 68 ? Connais pas !". Voilà au moins une "repentance" à laquelle il ne sera pas soumis, puisqu'il pourra prétendre n'avoir jamais été jeune."
"Toi, il faut t'écouter avec attention, te laisser dévider la pelote de tes arguments. Tu parles haut, tu menaces car tu ne détestes pas faire peur, tu tends les liens à rompre mais tu ne les brises pas. Tu contrôles ta machine à explosions et l'injure t'est inconnue. (...) A ceux qui me demandent : "Rassurez-nous, Sarkozy nous fait un peu peur", je réponds, honnêtement et sincèrement : "Ne craignez rien, c'est un grand professionnel, il ne fera pas courir de risques à la France."
"Quiconque conduirait une voiture comme Steve McQueen dans Bullitt, même s'il poursuivait Adolf Hitler, devrait être immédiatement interné."Robert Altman, dans Le Monde (merci Mo' !)
"Ce qui fait ma différence, c'est déjà aux autres de le dire (...). En tout cas, il y en a une... qui est visible... sur laquelle je n'insisterai pas..." (Gloussements)
