"J’ai rencontré les Husson voilà trois mois dans le cadre d’une émission de radio sur la ville de St-Dizier. Quand j’ai téléphoné à Jacky et avant même que je lui demande le gîte et le couvert, il a gueulé à sa femme : « c’est le p’tit con d’la radio ». On s’aime bien avec Jacky.
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La radio m’a demandé de regarder Nicolas Sarkozy avec mes hôtes ce soir sur TF1. Ce n’est pas au programme de la famille. Jacky me dit : « t’es encore venu pour faire un film ! ». Je lui réponds : «c’est de la radio et heureusement parce qu’avec ta gueule, ton mètre 95 et tes 145 kilos, tu ne rentrerais pas dans le cadre». « T’es jaloux » me rétorque-t-il avec une petite moue. On s’aime bien avec Jacky."
La campagne - présidentielle et non-urbaine - que nous fait vivre
Raphaël Krafft, cyclo-reporter indépendant (qui pige pour
France Culture), est étonnante et émouvante. Un mélange de dialogues à la
Audiard et d'images saisissantes à la
Larcenet. Sans diaboliser mais sans enjoliver non plus :
"L’association du ministre candidat et de TF1 rappelle aux Husson le car qui a brûlé voici quelques jours au Mans. L’auteur du crime est un enfant. Jacky voudrait bien le brûler vif "le gamin". Il s’emporte souvent Jacky. Lui, il votera pour « le sanglier » en référence à un tract de Jean-Marie Le Pen sur lequel des collègues avaient dessiné des cornes il y a quelques années."