Folie douce
A lire dans le Libé du jour, un portrait très drôle du très dingue Pierre Pinoncelli, l'homme qui était entré à l'expo «Dada» le 4 janvier dernier "avec dans la poche un Smith & Wesson chargé de vraies balles, «pour prendre l'Urinoir [de Duchamp] en otage»"."Le 24 décembre 1967, déguisé en vieux barbu à manteau rouge, l'artiste vide sa hotte devant les Galeries Lafayette de Nice et entreprend de casser un par un tous ses jouets. Des enfants se mettent à pleurer, les parents menacent de lyncher l'ignoble individu. «Pinon», comme l'appellent ses amis, est obligé de fuir. Engueulade de Marie-Claire (sa femme) à son retour à la maison. Des «performances» de cet acabit, l'agité en a une soixantaine au compteur."